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cuisine et découpe du chevreuil facilement

Mon premier chevreuil : entre transmission et plaisir de cuisiner

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Ramener un chevreuil entier à la maison est un moment de grande fierté. Mais la première fois, on se demande forcément : Et maintenant, je fais quoi ? Heureusement, mon ami André, petit-fils de boucher, est venu m’épauler. Quant à Marc, chasseur expérimenté et bon vivant, il m’avait déjà glissé deux ou trois conseils en même temps qu’il déposait le chevreuil dans mon coffre. Entre passion, respect de la viande et simplicité, j’ai découvert que je pouvais préparer un gibier correctement… avec du bon sens et le matériel de tous les jours. Tout commence dehors Avant de sortir les couteaux, André m’a rappelé une règle simple : « On enlève la peau à l’extérieur, c’est plus propre ». Effectivement, ça évite que des poils se retrouvent dans la cuisine. On a donc installé la carcasse à l’ombre, sur une table bien nettoyée, avec un grand sac poubelle dessous. Avec une paire de gants et un couteau de cuisine bien affûté, il m’a montré comment commencer par le tendon de la patte arrière, faire une petite ouverture, puis suivre les lignes naturelles du corps. Pas besoin de tirer fort : la peau se décolle presque toute seule quand on suit le bon chemin. C’est en observant l’animal que nous apprenons à le travailler. Une cuisine propre, et ça suffit Une fois la peau retirée, nous avons ramené le chevreuil en cuisine, dans un plat propre. Pas besoin de matériel professionnel : Pas de gaspillage, pas de stress Une règle simple : on ne jette rien ! « Les petits morceaux ? Un civet. Les os ? Un bouillon. Ce chevreuil, tu vas le cuisiner tout l’hiver. »…Et il avait raison. On a trié la viande en trois familles : Même les os ont trouvé leur utilité : un bouillon relevé pour les futures soupes d’hiver. Nous avons tout mis en sachets, congelé par portions et soigneusement étiqueté. Le congélateur rempli donnait une impression de richesse simple, prête à être partagée. Conserver et cuisiner André m’a montré l’importance d’un emballage soigné pour éviter les brûlures de congélation. Chaque morceau devenait une promesse de plat : un ragoût réconfortant, un barbecue d’été, un rôti du dimanche. Et il y avait cette fierté particulière de cuisiner une viande qu’on avait soi-même préparée. Un lien avec la nature, mais aussi un moment de partage autour de la table. Mon premier chevreuil n’était pas seulement une carcasse : c’était une expérience de transmission, de savoir-faire et de convivialité. Des recettes qui rassemblent André raffole des ragoûts mijotés. Moi, je me voyais déjà tenter un steak mariné ou des brochettes. En réalité, chaque morceau, découpé avec soin, ouvrait la porte à une infinité de recettes. Alors, si vous hésitez à vous lancer, souvenez-vous : avec un peu de patience, quelques conseils avisés et du bon sens, préparer un chevreuil devient un vrai plaisir. Ce n’est pas seulement un repas : c’est une célébration de la nature, des traditions et du partage. D’après le témoignage de Théo et André

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La force du partage, témoignage d’Arthur, nemrod solidaire

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Les échanges avec nos chasseurs sont précieux. Souvent, ces témoignages restent oraux, mais récemment, Arthur, un nemrod conquis, a pris le temps de vous relater son expérience : « En tant que responsable de plusieurs territoires de chasse, j’étais confronté à une difficulté croissante : comment “écouler” la venaison… Certains jours, peu de fusils, beaucoup d’animaux prélevés, la galère… Lorsque j’ai découvert Gibier pour Tous, j’ai tout de suite adhéré au principe de partage solidaire… mais dois aussi confesser que cela m’arrange bien !  Alors en pratique, je passe quelques sms la veille de la chasse et précise les éventuelles modalités de l’échange … toujours à confirmer le jour même, dès les premiers animaux prélevés. Comme je gère l’ensemble de la chasse, c’est une chose de plus à organiser… alors je confie cette tâche à une jeune amie de confiance. Le tableau terminé, nous éviscérons en priorité les animaux choisis pour être cédés, et hop rdv sur la place de l‘Eglise … C’est ainsi que j‘ai découvert combien ce partage de gibier était apprécié… Autant de profils différents que de cessions, de l’agricultrice voisine à une famille nombreuse du village, d’une mère parent isolée fière de pouvoir offrir de la viande de qualité à ses enfants… jusqu’au retraité chasseur passionné, mais tellement heureux d’avoir un gros sanglier à se préparer tout seul pour les fêtes qui approchaient…  Quelle belle idée d’avoir organisé le partage vertueux de nos “trop pleins” de gibier… Quel accomplissement naturel de l’acte de chasse !  Bravo à ceux qui l’ont inventé et mis en oeuvre ! » -Arthur, Nemrod Berrichon Voir Gibier pour Tous Partager sur Facebook Voir Gibier pour Tous sur Instagram Exporter en PDF Envoyer l’article

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