Charlotte De Fougères

Gibier Pour Tous — boulettes de chevreuil à la suédoise, sauce crémeuse et pommes de terre Hasselback

Boulettes de chevreuil à la suédoise

Food

Quand nous entendons boulettes suédoises, difficile de ne pas penser à celles des restaurants IKEA. Et si désormais, vous pensiez chevreuil ? Une recette sélectionnée avec notre partenaire jecuisinedugibier.fr et Sophie, du blog « Dans la cuisine de Sophie« . 👨‍🍳 Ce mois-ci , nous avons testé pour vous Chaque mois, nous dénichons une recette qui coche trois cases : ✅ simple à faire, ✅ bonne à manger, ✅ facile à aimer. Parce que bien manger, ce n’est pas une affaire de technique ou de matériel, c’est surtout une envie de faire les choses simplement, avec de bons produits. Cette fois, cap sur la Suède avec une version 100 % sauvage du célèbre plat nordique : les boulettes suédoises au chevreuil.Le résultat ? Une recette qui met tout le monde d’accord aussi bien autour de la table, dans la cuisine, au fond du plat. ❤️ Ce qui nous a conquis 🦌 Antigaspi et malinTous les morceaux du chevreuil trouvent leur place ici avec cette recette zéro-gâchis, pleine de bon sens. 👛 ÉconomiqueAvec une seule préparation, on obtient un plat généreux, familial, à petit prix. 👩‍🍳 AccessiblePas besoin d’un four dernier cri ou d’un robot hors de prix. Il suffit d’un hachoir, un saladier, de ses mains et de moins d’ 1 heure. 🍴 Savoureux et réconfortantLes boulettes sont moelleuses, parfumées, douces. Sans goût trop fort. Elles rassurent, elles réchauffent. 🫶 Convivial et vivantÀ picorer, à napper de sauce, à servir avec une purée ça marche aussi… 📋 Pour réaliser ces délicieuses boulettes, voici ce qu’il vous faut : Pour les boulettes et la sauce Pour les pommes de terre Hasselback Préparation Les pommes de terre Hasselback Commencez par entailler les pommes de terre en fines lamelles sans aller jusqu’au bout (2/3 pour nous). Disposez-les dans un grand plat, arrosez d’huile, salez et poivrez, puis enfournez à 200 °C pendant 45 minutes. Les boulettes Pendant que les pommes de terre cuisent, coupez le chevreuil en cubes et mixez-le avec le persil, l’ail, l’oignon, la chapelure et l’œuf. Ajoutez un soupçon de noix de muscade et de piment d’Espelette pour relever le tout. Formez des boulettes bien rondes et mettez-les de côté. La cuisson Dans une grande poêle, faites chauffer un peu d’huile et faites dorer vos boulettes. Une fois bien dorées, retirez l’excédent d’huile. La sauce Dans la même poêle, préparez une sauce en faisant fondre le beurre, ajoutez la farine pour créer un roux, puis versez le bouillon de bœuf. Incorporez la moutarde et la crème fraîche pour une onctuosité parfaite. Remettez vos boulettes dans la sauce pour bien les enrober. Le service Servez le tout bien chaud avec vos pommes de terre croustillantes. C’est le genre de plat qui fait plaisir à toute la tablée et réchauffe les cœurs.

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cuisine et découpe du chevreuil facilement

Mon premier chevreuil : entre transmission et plaisir de cuisiner

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Ramener un chevreuil entier à la maison est un moment de grande fierté. Mais la première fois, on se demande forcément : Et maintenant, je fais quoi ? Heureusement, mon ami André, petit-fils de boucher, est venu m’épauler. Quant à Marc, chasseur expérimenté et bon vivant, il m’avait déjà glissé deux ou trois conseils en même temps qu’il déposait le chevreuil dans mon coffre. Entre passion, respect de la viande et simplicité, j’ai découvert que je pouvais préparer un gibier correctement… avec du bon sens et le matériel de tous les jours. Tout commence dehors Avant de sortir les couteaux, André m’a rappelé une règle simple : « On enlève la peau à l’extérieur, c’est plus propre ». Effectivement, ça évite que des poils se retrouvent dans la cuisine. On a donc installé la carcasse à l’ombre, sur une table bien nettoyée, avec un grand sac poubelle dessous. Avec une paire de gants et un couteau de cuisine bien affûté, il m’a montré comment commencer par le tendon de la patte arrière, faire une petite ouverture, puis suivre les lignes naturelles du corps. Pas besoin de tirer fort : la peau se décolle presque toute seule quand on suit le bon chemin. C’est en observant l’animal que nous apprenons à le travailler. Une cuisine propre, et ça suffit Une fois la peau retirée, nous avons ramené le chevreuil en cuisine, dans un plat propre. Pas besoin de matériel professionnel : Pas de gaspillage, pas de stress Une règle simple : on ne jette rien ! « Les petits morceaux ? Un civet. Les os ? Un bouillon. Ce chevreuil, tu vas le cuisiner tout l’hiver. »…Et il avait raison. On a trié la viande en trois familles : Même les os ont trouvé leur utilité : un bouillon relevé pour les futures soupes d’hiver. Nous avons tout mis en sachets, congelé par portions et soigneusement étiqueté. Le congélateur rempli donnait une impression de richesse simple, prête à être partagée. Conserver et cuisiner André m’a montré l’importance d’un emballage soigné pour éviter les brûlures de congélation. Chaque morceau devenait une promesse de plat : un ragoût réconfortant, un barbecue d’été, un rôti du dimanche. Et il y avait cette fierté particulière de cuisiner une viande qu’on avait soi-même préparée. Un lien avec la nature, mais aussi un moment de partage autour de la table. Mon premier chevreuil n’était pas seulement une carcasse : c’était une expérience de transmission, de savoir-faire et de convivialité. Des recettes qui rassemblent André raffole des ragoûts mijotés. Moi, je me voyais déjà tenter un steak mariné ou des brochettes. En réalité, chaque morceau, découpé avec soin, ouvrait la porte à une infinité de recettes. Alors, si vous hésitez à vous lancer, souvenez-vous : avec un peu de patience, quelques conseils avisés et du bon sens, préparer un chevreuil devient un vrai plaisir. Ce n’est pas seulement un repas : c’est une célébration de la nature, des traditions et du partage. D’après le témoignage de Théo et André

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Entier, sous peau, éviscéré, une richesse à découvrir

Recevoir une carcasse entière de gibier : une vraie richesse dans votre assiette

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Vous vous attendiez peut-être à un rôti bien ficelé, prêt à enfourner… et vous voilà face à une carcasse entière de sanglier ou de chevreuil, sous peau, éviscérée, non découpée. Surprenant ? Oui. Inutile ? Bien au contraire. 👉 Ce mode de remise, imposé par la loi, est en réalité une garantie précieuse, pour votre santé, pour la qualité de la viande, pour la transparence et même pour le plaisir de cuisiner. Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi cette règle existe, en quoi elle vous bénéficie concrètement et surtout, comment en faire une opportunité plutôt qu’une difficulté. ⚖️ Une règle… mais pleine de sens D’après l’arrêté du 26 juin 2024 (qui prolonge la 1ère version de 2008), la loi est claire : lorsqu’un chasseur remet directement du gibier à un particulier, cela ne peut se faire que sous forme de carcasse entière, sous peau et éviscérée. 👉 Autrement dit : pas de découpe, pas de transformation, pas d’emballage. La carcasse est dans son état brut, saine, prête à être cuisinée selon vos envies… et votre curiosité. 🍽️ Pourquoi une carcasse entière ? Voici 4 bonnes raisons de considérer cela comme une chance : 1. Une protection naturelle La peau joue le rôle d’un écrin : elle protège la chair des salissures, des insectes, des bactéries. C’est un emballage 100 % naturel et biodégradable, bien plus efficace que n’importe quel film plastique ! 2. Une hygiène optimale Éviscéré rapidement après le tir, le gibier se conserve mieux. Le développement bactérien est ralenti, la viande refroidit plus vite et garde sa fraîcheur plus longtemps. 3. Une transparence absolue Avec une carcasse entière, pas de surprise. Vous voyez exactement l’état de l’animal, son gabarit, sa propreté. C’est vous qui choisissez ce que vous mangez, en toute conscience. 4. Une valorisation complète Recevoir un animal entier, c’est aussi redécouvrir la richesse culinaire du gibier dans son intégralité : rôti, sauté, viande à mijoter, bouillon… c’est une belle manière de renouer avec un savoir-faire ancestral. Un peu de pratique, beaucoup de satisfaction, et surtout zéro gaspillage. Mais ce n’est pas toujours facile… C’est vrai, recevoir une carcasse entière peut déstabiliser au début. Nous ne sommes pas tous bouchers, et nous n’avons pas tous grandi à la campagne. Chez Gibier pour Tous, nous en avons conscience. C’est pourquoi nous mettons à disposition des conseils, des recettes, des idées, pour accompagner ceux qui souhaitent apprendre.👉 L’important, c’est de progresser à votre rythme, sans pression. 🤝 Une vraie démarche de confiance Recevoir une carcasse entière, c’est recevoir une preuve de confiance d’un chasseur. Il vous remet un animal qu’il a prélevé, préparé, respecté. Dans un monde où la viande est souvent transformée, emballée, aseptisée, ce lien direct, vrai, sans filtre est rare et précieux. C’est une invitation à mieux comprendre ce que nous mangeons, et à renouer avec des gestes simples et essentiels. En résumé Recevoir un gibier entier sous peau et éviscéré, c’est : Et surtout, c’est faire partie d’un circuit court, solidaire et engagé.👉 Manger local, c’est aussi comprendre ce que nous recevons.👉 Si cela vous impressionne encore, rappelez-vous : personne ne vous demande de devenir boucher du jour au lendemain. Vous pouvez avancer à votre rythme, apprendre petit à petit, et choisir en toute liberté.👉 Alors, prêt à relever le défi du gibier entier ? Vous verrez, avec un peu d’envie et quelques bons couteaux… vous y prendrez goût très vite ! 😉

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Lasagnes de sanglier

Lasagnes de sanglier, pour ceux qui croient ne pas aimer

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Il y a des recettes qui font changer d’avis sans même qu’on s’en rende compte. Celle-ci en fait partie : nous l’avons cuisinée un dimanche, sans grande intention, simplement avec ce que nous avions des morceaux de sanglier dits “moins nobles” comme l’épaule que l’on regarde parfois avec hésitation sans savoir trop quoi en faire. Et pourtant ils ont toute leur place en cuisine dès que vous leur ajoutez quelques herbes fraîches ramenées du jardin, un peu de pulpe de tomates… et surtout, l’envie de faire plaisir à ceux qui allaient passer la porte. C’est une lasagne modeste, généreuse, qui mijote tranquillement pendant que les enfants dessinent sur un coin de table, que les rires résonnent dans l’entrée, ou qu’un verre de vin se verse dans le jardin Elle ne cherche pas à impressionner, juste elle sent bon et elle réunit. Et le résultat ? Des assiettes vides, même du côté de ceux qui murmurent d’habitude : « Le gibier ? Ce n’est pas trop mon truc. » 🧄 Ingrédients (pour 4 à 6 personnes) 👩‍🍳 Préparation 💬 Le petit mot en plus Ce n’est pas une lasagne parfaite, c’est une lasagne qui fait du bien ; une lasagne que l’ on pose au milieu de la table, sans façon. Elle raconte quelque chose du territoire, de la générosité de ceux qui partagent leur gibier et du plaisir simple de bien manger ensemble. Le gibier, ce n’est pas forcément compliqué, c’est juste une histoire de cuisson douce, d’herbes fraîches… et d’envie de faire plaisir. Voir la recette sur Facebook Partager sur Facebook Voir Gibier pour Tous sur Instagram Exporter en PDF Envoyer l’article

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Kebab de chevreuil : une recette maison pleine de surprise

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Il suffit parfois d’un plat un peu décalé pour faire chavirer les papilles. Le kebab de chevreuil en est un parfait exemple : simple à préparer, accessible, et pourtant inattendu. Ici, le gibier quitte la table de fête pour se faire street-food maison, version saine et locale en toute saison ! Un filet ou un cuissot de chevreuil, quelques légumes croquants, une marinade express aux épices chaudes… et voilà de quoi surprendre les papilles de votre famille ou vous régaler sans chichis un soir de semaine. C’est aussi ça, Gibier pour Tous : montrer que le gibier peut se cuisiner autrement, sans difficulté, sans matériel particulier, avec ce qu’on a sous la main. 🧄 Ingrédients : Garniture : – 1 concombre– 2 tomates– 2 oignons rouges– 2 carottes Viande : – 500 g de filet ou cuissot de chevreuil (désossé) Marinade (30 min) : – 1 c. à café de ras el-hanout– 1 c. à café de cumin– 1 pincée de piment d’Espelette– Romarin– Sel, poivre– 10 cl de vin blanc– (Facultatif : basilic et romarin) Sauce kebab : – 5 c. à soupe de fromage blanc– 1 c. à café de ras el-hanout– Ciboulette ciselée– Sel, poivre– Jus d’un demi citron jaune 👩‍🍳 Préparation : 💡 Le petit mot en plus Ce genre de recette montre qu’avec un peu d’audace et beaucoup de gourmandise, la viande de gibier peut s’inviter partout… même là où on ne l’attend pas. Un kebab fait maison, riche en goût, ça change tout. Et si vous avez récupéré votre chevreuil grâce à Gibier pour Tous, vous savez aussi d’où vient votre viande, et qui l’a chassée. 💚 Partager sur Facebook Voir Gibier pour Tous sur Instagram Voir la recette Exporter en PDF Envoyer l’article

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La Sanglierie digitale : quand Astérix nous tend un miroir (et ça nous fait marrer)

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Il y a des scènes qui nous font simplement rire. Et parfois, il y en a une qui résonne un peu plus fort que prévu. Dans le dernier Astérix & Obélix : Le Combat des Chefs, sorti sur Netflix, un personnage rêve de créer une « Sanglierie » : un espace pour celles et ceux qui n’aiment pas le poisson, où l’on pourrait donner ou troquer du sanglier. Chez Gibier pour Tous, cette scène nous a fait sourire. Puis nous nous sommes regardés, presque incrédules. « Attends, mais… c’est exactement ce qu’on fait, non ? » Nous ne l’avions jamais appelée comme ça… mais l’idée était exactement la nôtre. Pas de moustaches ni de potion magique ici. Mais une démarche concrète, née du terrain : celle de reconnecter les Français à une ressource locale, naturelle, parfois ignorée : le gibier sauvage. Avec Gibier pour Tous, nous avons imaginé une solution simple, utile et humaine. Elle permet aux chasseurs de céder leur gibier dans un cadre clair et sécurisé, et aux particuliers d’accéder à une viande naturelle, locale, à un prix solidaire. L’ensemble repose sur la proximité, la transparence et le respect de chacun. Depuis le lancement, les retours du terrain sont constants. Des chasseurs nous disent : « On est prêts à partager, mais il faut que nous ayons un cadre . » Des familles, de leur côté, nous confient vouloir mieux manger, sans faire exploser le budget. Nous avons simplement relié ces deux attentes. Aujourd’hui, grâce à la plateforme, du gibier sauvage trouve sa place dans des foyers qui en font bon usage. Il ne reste plus bloqué au fond d’un congélateur, Il est préparé, cuisiné, valorisé. Recevoir un animal entier, en peau, demande de l’implication. Il faut le réceptionner, le travailler, parfois apprendre à le transformer. Mais c’est justement là que se trouve tout le sens du projet. Prendre le temps, se reconnecter à une alimentation brute, nourrir sa famille avec un produit vrai. Cela dépasse la viande elle-même : c’est un acte de transmission, de savoir-faire, un retour à l’essentiel qui redonne du sens à ce que nous mettons dans notre assiette. Alors oui, cette scène d’Astérix nous a bien fait rire. Mais elle a aussi mis en lumière, de manière inattendue, une réalité que nous côtoyons chaque jour. Celle de gens ordinaires qui veulent mieux faire. Celle d’un gibier trop souvent ignoré alors qu’il pourrait nourrir, localement et durablement. Nous n’avons pas inventé la Sanglierie mais nous y contribuons à notre façon, avec ce que nous savons faire : créer du lien entre ceux qui prélèvent, et ceux qui se nourrissent. Ce clin d’œil nous a simplement rappelé une chose : parfois, la culture populaire pointe du doigt quelque chose de profondément juste, et ça, nous ne pouvions pas le laisser passer sans le partager avec vous. Si vous faites déjà partie de la communauté Gibier pour Tous, vous êtes au cœur de cette belle histoire. Si vous nous découvrez à travers ces lignes, bienvenue. Vous verrez, ici, pas besoin de potion magique. Juste un peu de forêt, un peu de confiance… et beaucoup de bon sens. Partager sur Facebook Voir Gibier pour Tous sur Instagram Exporter en PDF Envoyer l’article

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Blanquette de sanglier

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La blanquette, on la connaît tous : bien crémeuse, avec son petit goût réconfortant qui rappelle les repas de famille. Mais as-tu déjà goûté la blanquette de sanglier ? C’est tout aussi tendre, tout aussi doux, mais avec un petit quelque chose en plus. Une profondeur, une saveur rustique, une authenticité qui changent tout.

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Ce que la nature nous donne : et si la forêt détenait les clés de notre souveraineté alimentaire ?

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Il suffit parfois de lever les yeux. Une voûte verte au-dessus de nos têtes, un parfum d’humus, un silence ponctué de cris d’oiseaux. Et si, la Journée Mondiale des forêts, nous invitait à ne pas voir la forêt comme un décor mais plutôt comme un pilier essentiel de notre souveraineté alimentaire.

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